Un froid de canard

Ces derniers jours, la température a oscillé entre -3° et -6°. Rien de bien rigoureux en comparaison avec le coup de froid qui s’est abattu sur la plaine des Vosges durant trois jours et trois nuits en janvier 2017. Quand nous avons compris ce qu’un « froid de canard » veut dire.

Le canard est insensible au froid. Jusqu’au jour où son espace vital se réduit au point d’en faire une proie facile pour les prédateurs. C’est ainsi qu’en janvier 2017, nos canards se sont envolés pour des eaux vives, sans doute pour la Saône à l’approche de Darney.

Nous en sommes restés inconsolables. Nous avions tant fait pour les protéger : une maison au centre de l’étang ; des fils électrifiés autour de l’étang gelé en hiver 2016, fils qui n’ont effrayé que le chat mais pas le renard…

des fils tendus au-dessus de l’étang et du ruisseau pour dissuader les rapaces d’attaquer durant la couvaison, un poulailler en surplomb sur l’étang…

tous ces aménagements n’ont pas suffi à protéger nos canards des attaques du milan royal et des buses, des « visites » du renard et des coups de froid.

Ils avaient pourtant vécu de beaux jours chez nous. Ce qui nous vaut quelques visites éclairs au printemps. Mais le canard a bonne mémoire, il sait que le site est généreux en nourriture mais vraiment trop risqué.

Reste Malcolm, un canard échappé des réserves de Moulinsart.

Les étranges créatures de Moulinsart

22 Replies to “Un froid de canard”

  1. J’adore les canards. C’est un animal fort sympathique. J’en garde de super souvenirs chez ma grand mère. Ici j’aurai bien aimé en avoir mais je trouve bien contraignant de s’en occuper et surtout de les protéger. C’est sûre que ta sculpture est bien plus facile à entretenir 🙂
    Belle journée Danielle

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    1. Le canard est sympathique et toujours souriant, comme notre Malcolm de bois. Il n’inspire que de la douceur et l’envie de jouer. Le départ de notre petite tribu a laissé un grand vide. Chez toi, si tes poules ne sont pas attaquées, tu pourrais avoir aussi des canards. Ils n’ont pas besoin de soins… et quel plaisir de les observer !
      A bientôt Estelle

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      1. Le soucis c’est qu’il leur faut une mare… Et comme les poules n’aiment pas avoir les pattes dans un milieu humide (cela leur donne des maladies), je ne peux pas me permettre de les mettre dans le même endroit. En fait, mon terrain n’est pas assez grand pour que tout le monde puisse cohabiter avec leurs espaces à chacun. J’aimerai bien aussi avoir une paire d’oies, mais pour les même raisons je ne me lance pas 😉

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  2. Merci Danielle pour ce billet très instructif sur les canards ! C’est un animal très mignon, très grâcieux. J’adore voir les familles de petits canetons suivre leur mère au fil de l’eau. Mais c’est vrai que les prédateurs sont nombreux. Bonne journée !

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  3. Merci Danielle pour ce billet très instructif sur les canards ! C’est un animal très mignon, très grâcieux. J’adore voir les familles de petits canetons suivre leur mère au fil de l’eau. Mais c’est vrai que les prédateurs sont nombreux. Bonne journée !

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  4. La création d’un étang chez nous est en attente de l’été prochain en sachant que la vie sauvage s’y installera toute seule au fil des saisons. Mais je n’ai pas l’intention de ménager les êtres qui passeront comme vous le faites si joliment. Créer des haies sauvages tout autour pour un minimum de protection et puis ce sera à eux de négocier leur espace…Je découvre cet hivers que les faisans aiment les herbes hautes pour leur protection et je ferais donc en sorte d’avoir ça en tête quand je planterais des vivaces dans le verger, faire en sorte que des espaces restent sauvages….

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    1. Bonjour La dame aux ânes, c’est sûr qu’il vaut mieux laisser faire la nature. Si nous avons dû aller chercher une famille de canards pour les installer sur notre étang, c’était bien parce qu’ils n’y seraient pas venus spontanément. Comme dans le magnifique et grand étang de Chanau tout près de chez nous. Nous pensions que c’était la faute des chasseurs s’ils avaient déserté cette partie de la forêt. Mais pas seulement, de toute évidence. En tous cas, l’étang nous apporte beaucoup de vie, grenouilles, couleuvre à collier, campagnols amphibies et quantité de poissons qui attirent le héron et le martin-pêcheur. Alors je vous souhaite déjà beaucoup de résidents dans votre étang !

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      1. Oui merci Lazuli pour vos pensées généreuses, mais mon étang est pour l’instant virtuel, le vôtre est bien réel. Le vôtre est le fruit de votre travail et engagement de créer un lieu pour d’autres êtres et leur protection. Mon étang ne vit que dans mon imagination et ne m’a encore rien couté. La vision est le départ mais sans l’action mon étang reste un joli rêve. Bravo pour le vôtre !

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  5. Quelle chance d’avoir eu ces canards chez vous et quel dommage qu’ils soient partis! Notre bassin n’a jamais attiré des canards mais les autres oiseaux si. Surtout le héron et les pigeons voyageurs. Mais c’est peut-être aussi bien car le renard rôde dans le coin et dans le passé a pris toutes nos poules. Maintenant elles ont un poulailler archi-bien protégé. Belle soirée et bien le bonjour à Malcolm!

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    1. Merci Judith ! Le renoncement aux canards est notre seule déception depuis notre arrivée. Et nous n’osons pas adopter des poules car il faudrait les confiner dans un poulailler toute la journée à l’abri des rapaces qui n’ont peur de rien. Le milan nous a « enlevé » une cane alors que nous jardinions à une dizaine de mètres ! Parfois je me demande si nous ne pourrions pas adopter des oies… Mais sont-elles de taille à se défendre contre le renard et les buses ? Et ne font-elles pas de dégâts sur les plantations ? Et est-ce que je surmonterai ma peur de ces oiseaux parfois très agressifs ? En attendant, je transmets ton bonjour au beau Malcolm. Amitiés, danielle

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