La tête haute

Cette fois, ils sont venus du Sud. La pluie, encore la pluie, et le vent. Le vent est tiède, la pluie est beaucoup moins douce. Les asters, les anaphalis, les anémones du Japon, toutes les vivaces qui portent haut leurs couleurs d’automne se retrouvent à genoux. Seuls les orpins gardent la tête haute. Mieux : ces succulentes, réputées apprécier la sécheresse, sont plus épanouies et colorées que jamais.

Les Asters novi-belgii ‘Schöne von Dietlikon’ se sont couchées sous la protection du cornouiller de Tartarie qui commence à rougir.

Parmi les asters géants d’automne, les Asters novi-belgii ‘laevis Calliope’, comme les ‘Schöne von Dietlikon’, résistent bien à l’oïdium mais pas au vent mouillé. La plantation d’arbustes coupe-vent a commencé.

Sauvées des eaux…

15 Replies to “La tête haute”

  1. ah oui, il faut savoir « encaisser » quand on jardine, entre les gelées tardives, les sécheresses, les pluies torrentielles et le vent en ouragan, il y a de quoi faire souffrir nos pauvres fleurs chéries et nous-mêmes du coup aussi!
    « un fermier n’est jamais content » disait mon père quand chaque année les agriculteurs se plaignaient pour l’une ou l’autre récolte moins bonne, une fois la patate, une fois le blé ou le maïs ou la betterave… mais comme il n’avait pas l’âme jardinière, il ne pouvait pas comprendre 😉

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    1. Oui, rien de tel que le jardin pour garder (ou retrouver) le sens des réalités. Tout ce qui paraît arriver « naturellement » dans les rayons des supermarchés coûte tant d’efforts qu’on préfère ignorer. Mais voilà que le soleil est revenu et que les fleurs se redressent… 😉

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