La grande férule en majesté
Soleil des Hellènes
Délices des abeilles


En dix jours, ce qui a soudainement surgi comme un niwaki, un arbre nuage, a déployé ses ombelles d’un jaune rayonnant.

entre étang et ruisseau, rosiers et vivaces
La grande férule en majesté
Soleil des Hellènes
Délices des abeilles


En dix jours, ce qui a soudainement surgi comme un niwaki, un arbre nuage, a déployé ses ombelles d’un jaune rayonnant.
En tout début de printemps, quand seules les tulipes et les narcisses animaient le Jardin d’Adoué, je n’ai vu que lui : un grand buisson vaporeux au beau feuillage vert tendre, d’une improbable luxuriance au mois d’avril. Je suis rentrée avec un petit plant de cette vivace chevelue. Depuis quatre ans, elle donnait une jolie boule de feuillage qui se fondait peu à peu dans les touffes voisines.
Mais voilà que ce printemps, elle se décide à fleurir. On n’en est encore qu’aux boutons et j’espère qu’ils vont prendre leur temps pour s’ouvrir…

A contempler cette belle architecture végétale, j’ai l’impression que la nature m’a offert un arbre en nuages, un arbre de jardin japonais, un niwaki.
Bientôt cette Ferula communis déploiera ses fleurs, de grandes ombelles semi-sphériques jaune d’or à étamines saillantes. Originaire du bassin méditerranéen mais résistante au froid comme à la sécheresse, la Grande Férule doit son nom à Pline l’Ancien, « ferula » signifiant en latin « la férule », « la cravache », sa tige sèche servait de baguette pour guider la lecture des élèves au tableau.
