Le mur de pierres sèches qui soutient le talus autour de notre maison recèle tout un monde. La nuit, on a parfois la chance d’y surprendre une salamandre et le matin, on y trouve des « traces » de campagnols et, probablement, de fouines. Des petites grottes creusées entre les pierres et camouflées par les feuillages, émergent les troglodytes mignons et les lézards. Un matin, j’ai même eu la chance d’y surprendre la couleuvre à collier qui y fait sans doute le ménage.

Mais c’est quand l’hiver approche que l’activité se fait plus intense, du moins l’activité visible du jardinier. Dans le trafic incessant des oiseaux, ce sont les mésanges bleues et les mésanges charbonnières les plus gourmandes en baies de vigne vierge. Ce qui n’échappe pas à l’oeil de notre petit lynx…

Comment protéger les oiseaux de notre prédateur de jardin ? Fan fidèle de la Ligue de protection des oiseaux, je suis leurs conseils de prévention et de protection avec attention mais j’ai des doutes sur leur collerette…

Il faut quand même préserver la dignité du chat ! Alors je conseille le collier à grelot rouge. Pas trop serré, au cas où le chat resterait accroché à une branche. Efficacité estimée à 95% sur les oiseaux : en une année, Nikita ne nous a rapporté qu’un rouge-queue, oiseau particulièrement casse-cou, il faut bien dire. Et elle a poursuivi son « prélèvement » quotidien de campagnols, de mulots ou de taupes…
