Revue de presse

Le département des Vosges est à l’image de notre jardin. Tout en relief pour faire chanter l’eau des rivières et des ruisseaux, les lacs et les étangs les apaisant entre deux cascades. Tout en verdure, entre forêts et herbages. Les visiteurs de notre jardin sont à l’image de ses habitants (même si beaucoup sont venus de plus loin) : gentillesse, discrétion, simplicité. Merci de leur accueil à l’image de cette belle « couverture médiatique ».

J +1 Les chats reprennent le pouvoir

J +1, retour au calme après les vagues de visiteurs (merci Vosges Matin !). Ce fut une grande joie de partager le jardin et ses floraisons, de faire découvrir les créations des artisans d’art. C’est aussi un bonheur de redécouvrir notre petit univers en compagnie des chats, des oiseaux et du chant du ruisseau.

Sambucus nigra, le jeune sureau noir mêle ses premières enflorescences roses aux fleurs de Gertru Jekill…

Premières notes de bleu, prometteuses aux confins du potager abandonné…

Dans l’ombre du sous-bois, au bout de l’étang, le rhododendron prolonge sa floraison.

Portes ouvertes J-7

Durant de longs mois de deuil et d’abandon, la forêt a tenté de reprendre possession du jardin. Les taupes et les campagnoles amphibies aussi. Les graminées et les fleurs sauvages ont envahi le potager pour le grand bonheur des mésanges, des fauvettes et des chardonnerets, plus mélodieux que jamais. Plus qu’une petite semaine pour terminer le grand nettoyage et rendre au jardin ses lignes et ses couleurs.

Work in progress : un Hostas Crescent dont le dessin demande encore à affirmer le tracé…

Première assistante jardinière, satisfaite du défrichage de sa plate-bande préférée : le rouge lui va si bien.

Le réveil du jardin

Premières pousses
premiers bourgeons
premières fleurs

A quand l'émerveillement ?
l'éblouissement ?
l'éclipse des âmes noires en blouse blanche ?

La fleur des huit immortels

Comme son nom le laisse deviner, l’ hydrangea, étymologiquement « vase d’eau », aime la pluie. Le botaniste qui a ainsi baptisé un spécimen venu de Virginie, pour ses petites capsules en forme de coupes, n’avait encore rien vu. Car la plupart des hydrangeas sont originaires d’Asie. Les Chinois les nomment « Fleur des huit immortels », huit divinités taoïstes luttant contre le mal. Ils font la splendeur des jardins de la région de Shanghaï depuis l’époque Ming.

Où l’on voit que l’image du « vase d’eau » ne rend pas justice à la grande variété d’inflorescences de la Fleur des huit immortels. Comme les panicules neigeuses de l’hydrangea ‘Early Sensation’…

Et les grandes inflorescences plates de l’hydrangea Koria…

Hydrangea Koria en début de floraison. Les petites fleurs centrales deviendront bientôt de petites pépites bleu saphir.

‘Blue Bird’ d’un bleu azur intense dès le départ de la floraison, une couleur toujours aussi insaisissable…

Sur le circuit Pigment’ T

Chaque premier week-end de juin, l’association Pigment’T organise un circuit de découverte des ateliers d’artistes du département des Vosges. Cette année, Un jardin en forêt de Darney et l’atelier de luminaires Lazuli Biloba à Senonges ont étendu le réseau Coté Sud-Ouest vosgien en accueillant des artistes venus de diverses communes de la Plaine.

Bernard Defer, potier et céramiste (Senonges), est toujours en quête des origines, dans ses pièces « Genèse » comme dans ses graines et semences. Une recherche qu’il exprime dans différentes techniques : terre enfumée, terre sigilée ou engobe émail.

« Genèse », Bernard Defer

Anik George, venue de Trémonzey avec ses gnomes délicatement sculptés dans le bois vrillé par le chèvrefeuille. Cette sculptrice délicate s’est retrouvée en parfaite harmonie avec l’esprit de la forêt.

Anik George et ses gnomes

Roselyne Norroy, céramiste Raku, est venue de Saint-Genest avec ses « Affranchies ». Ces élégantes silhouettes en mouvement témoignent de ses recherches entre stylisme et sculpture, de son travail des textures à partir des textiles.

Roselyne Norroy et ses « Affranchies »

Oxana Serra. Dans son atelier de Remoncourt, Maison Watteau, la créatrice de meubles design conjugue les matières naturelles, le confort et l’élégance. La chaleur du bois, la douceur de la laine… comme un rêve dans un chalet des Hautes-Vosges…

Oxana Serra, Maison Watteau

Martine Sauvageot (Monthureux-le-Sec) étonne toujours avec ses étranges créatures façonnées dans des matériaux insolites. « La sentinelle », une tête de sanglier à lunettes, a fait tout son effet.

Martine Sauvageot et sa Sentinelle

Lise Gin. Tout imprégnée de la tradition et de la culture textiles de sa ville natale, Thaon-les-Vosges, Lise Gin magnifie les beaux et solides tissus d’ameublement dans une maroquinerie originale, du petit sac à main au grand sac de voyage. Pas de quoi se laisser impressionner par les « bestioles » de Métaleau…

Métaleau, c’est l’atelier de métallerie insolite de Jerry Braford à Fontenoy-le-Château. On y trouve des insectes, des lézards, des salamandres, des araignées géantes, des fleurs gigantesques dont les pétales ont brillé dans le sous-bois mais aussi des créations plus fonctionnelles comme des braseros ou des escaliers.

Métaleau, le combat des cheffes

Danielle et John Farrow, les hôtes et jardiniers, remercient leurs visiteurs pour leur enthousiasme et leurs dons à l’Association Crins blancs, l’écurie-retraite de Relanges.

Lu dans le journal

Heureusement, la presse en parle. Car ces grandes invasions nous ont laissés épuisés. Comme des ermites de retour d’un stage d’immersion en plein Paris. Epuisés mais heureux d’avoir partagé les pivoines et les roses, le ruisseau et ses cascades, les fraises sauvages et le chant des grenouilles. Heureux d’avoir fait connaître des artistes et des artisans sincères.

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Erratum : C’étaient Danielle & John qui ont accueilli les artistes ! La preuve :

Mais encore :

J -3 So British

L’été dernier, nous nous pensions condamnés à « acclimater » le jardin, à en faire un jardin sec, un jardin gris, peuplé de cactées et autres plantes piquantes. Le ciel en a voulu autrement, le jardin ressemble de plus en plus au jardin anglais tant espéré.

Un renouveau ou un dernier sursaut ? Peu importe puisqu’on n’y peut rien et qu’en attendant. on prend du vert plein les yeux, un vert généreux, juteux, parfumé.

J -3 pour l’ouverture des portes sous un ciel tout britannique, variable entre soleil et passages nuageux. Un temps idéal pour prolonger de belles floraisons.

J -7 Into the wild

L’entendez-vous ? Enfin, cette année, nos visiteurs pourront suivre le ruisseau en pleine activité, de cascade en cascade. Et s’ils s’aventurent à traverser le pont, ils découvriront le jardin côté sauvage. Les rhododendrons, les azalées, les bruyères, les hostas ont commencé à habiter la rive mais ils ne sont pas seuls…

Rendez-vous les 1, 2 et 3 juin !