Les Anglais l’appellent « Christmas box ». A vrai dire, il faut attendre la chandeleur pour découvrir le cadeau caché dans le sarcococca, quand ses minuscules fleurs blanches libèrent leur parfum. Puissant, étourdissant.

Quand ils ne trouvent pas le bon mot pour définir une saveur, les chroniqueurs gastronomiques parlent de plus en plus souvent d’ « un goût de noisette ». Légumes anciens ou nouvelles feuilles de salade goûtent donc la noisette. L’horticulteur paresseux quant à lui sent de la vanille partout. Mais le parfum du sarcococca n’a rien de la douceur sucrée de la vanille. Certains, au nez plus affuté, nuancent de notes de jasmin ou de gardenia. Peut-être faudrait creuser la piste du parfum « chypré », qui utilise la mousse de chêne, le patchouli et le musc pour créer une base terreuse et boisée…









