Portes ouvertes J-7

Durant de longs mois de deuil et d’abandon, la forêt a tenté de reprendre possession du jardin. Les taupes et les campagnoles amphibies aussi. Les graminées et les fleurs sauvages ont envahi le potager pour le grand bonheur des mésanges, des fauvettes et des chardonnerets, plus mélodieux que jamais. Plus qu’une petite semaine pour terminer le grand nettoyage et rendre au jardin ses lignes et ses couleurs.

Work in progress : un Hostas Crescent dont le dessin demande encore à affirmer le tracé…

Première assistante jardinière, satisfaite du défrichage de sa plate-bande préférée : le rouge lui va si bien.

Hostas inconnus

Comme les pins laricio, ils semblent se nourrir de la sève des rochers. Nous les avons découverts perchés sur les roches du ruisseau, comme des émanations végétales de la pierre. Inondés, lessivés par les grandes eaux du printemps…

… ils renaissent début avril bien avant les plantaginea, les ventricosa et autres cultivars. Une division de souche plantée en pleine terre s’étale en une saison, à l’ombre et même au soleil.

Feuillage du 1er avril
Floraison estivale

Même si nous les avons trouvés « dans l’eau », tous leurs rejetons éparpillés dans le jardin résistent à la sécheresse, à la chaleur, au gel et même aux limaces. Ils s’entendent bien avec les astilbes, les azalées, les hydrangéas…

… mais comment s’appellent-ils ?