La neige à peine fondue, une bergeronnette grise s’est posée devant la maison. D’où vient-elle ? Comment a-t-elle su en prenant la direction de la Forêt de Darney que le printemps était là ? Mystère. L’autre mystère, beaucoup plus inquiétant : où sont ses congénères ?

Pour notre premier printemps dans la forêt, les bergeronnettes grises nous ont offert un festival. Elles étaient partout, sur le ruisseau, sur l’étang, sur la pelouse. Ondulant de leur longue queue (on les appelle aussi « hochequeues » ou « Wagtails »), elles nous ont offert des spectacles d’acrobaties aériennes tout en nous débarrassant de quantités de petits insectes.
Mais depuis cinq ans, la troupe n’a cessé de se réduire. L’été dernier, il ne restait plus qu’un couple de bergeronnettes. Sécheresse ? Pesticides ? Eoliennes ? La bergeronnette qui est arrivée ce 24 février reste désespérément seule. Une compagne serait-elle déjà en train de couver ?
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