Petit coup de froid à la mi-décembre, douceur au nouvel an et la sauge de Jérusalem croit que le printemps est là. Du froid, du chaud et de copieux arrosages ont réveillé les graines restées captives dans les tubes des fleurs. Sans attendre de tomber dans la terre, les graines du Phlomis fructicosa se sont mises à germer sur pied.

Pas besoin donc de stratification à froid* comme je l’ai pratiquée (dans l’enthousiasme du jardinier débutant) aves les graines de delphinium. La météo s’en est chargé. Mais le froid qui nous arrive de Moscou va remettre les pendules à l’heure.

Pas d’inquiétude cependant. La sauge de Jérusalem résiste à tout, aux grands froids, aux canicules, à la sécheresse.

*La vernalisation est une période de froid subie par une plante nécessaire pour la faire passer du stade végétatif au stade reproductif, c’est-à-dire pour enclencher la floraison. Certains laboratoires disposent de serres ou fosses équipées pour une « vernalisation contrôlée ».
Vernalisation et stratification sont deux notions différentes, bien que souvent confondues, la vernalisation est le phénomène biologique qui permet l’induction florale, alors que la stratification est un procédé technique permettant de lever la dormance, elle permet d’imiter artificiellement les conditions hivernales pour démarrer la germination.






