Pour le plus grand plaisir des chats, qui en oublient les oiseaux, les lézards et les libellules, les cigales se sont installées dans notre plaine des Vosges. A quand les mimosas et les bougainvillées ?


entre étang et ruisseau, rosiers et vivaces
Pour le plus grand plaisir des chats, qui en oublient les oiseaux, les lézards et les libellules, les cigales se sont installées dans notre plaine des Vosges. A quand les mimosas et les bougainvillées ?

Il y a des plantes qui demandent beaucoup de patience. Il a fallu attendre trois ans pour voir notre acanthe fleurir enfin ! Et puis il y a celles qui remontent le moral en n’attendant pas la prochaine saison pour s’épanouir. Cette ligulaire Dark beauty ramenée sous la canicule du Jardin des Panrées dans les Hautes-Vosges, éclaire déjà le bord du ruisseau d’un premier petit bouquet jaune d’or.


A bientôt pour une visite du Jardin des Panrées (jardin-et-objets.com)…

Je rêve d’un potager qui se fondrait dans la promenade à travers le jardin comme un nouveau coin de verdure et de fleurs. Et voilà que l’écologie m’apporte des arguments. Au Jardin botanique de Nancy dédié à Jean-Marie Pelt, les jardiniers ont créé un nouveau potager, entre l’exposition de dahlias et la grande rocaille, où se mêlent les fleurs et les légumes, les petits fruits et les légumineuses…


Le potager nouveau inspire aussi les vanniers…


…et les architectes du bois. Comme les étudiants de l’Ecole nationale supérieure des technologies et industries du Bois (Enstib) d’Epinal et de l’Ecole d’architecture de Nancy qui ont conçu la « cabane » de jardinier.

L’été ne faiblit pas, la chaleur non plus. Encore 30° dans notre clairière ! Et les grenouilles ne se lassent pas des bains de soleil…

Et pendant que le jardinier s’épuise à préparer les plantations de l’automne, d’autres, hérons et libellules, font la fête. Notre martin-pêcheur qui se livre à un vrai festival. Mais qui a tout de même pris un petit repos de quelques secondes sur la maison des canards.

Et au programme de l’hiver, peut-être que le jardinier devrait envisager quelques cours de photographie de la vie sauvage…

Si seulement cette Eupatorium maculatum ‘Atropurpureum‘, pouvait donner le ton à ses cousines sauvages ! Ces invasives échevelées mais peu colorées de plus de 2 mètres de haut n’en finissent pas de se multiplier dans toutes les coins du jardin. Et ce n’est pas la sécheresse qui les arrête. L’eupatoire pourpre, elle, reste sagement auprès de l’aruncus « barbe de bouc » au bord de l’étang. Ses ombelles roses intenses font le bonheur des papillons.

Surprise pas vraiment agréable en tentant de redresser les orpins lourds de fleurs en boutons : cette araignée rayée et velue chargée d’une énorme corps blanc. En attente d’identification…


Elles viennent du Sud, les punaises arlequins d’Italie, dans leur livrée rayée rouge et noir. Et elles aiment la chaleur de l’été vosgien et le bleu des panicauts qu’elles ont colonisés en nombre.


Nos rosiers Bajazzo plantés à l’automne 2017 ont démarré timidement l’été dernier mais cette année, ils ont eu une floraison explosive en juin. Et voilà qu’ils remettent cela en août !
