les 31 mai et 1er juin dernier Danielle nous accueillait dans son jardin douceur, poésie et sérénité étaient au rendez-vous….. petite sélection d’images parmi la petite centaine ramenée les animaux de métal côtoient les vrais 😉 bien sûr, comme chaque année, des artistes sont présents et leurs œuvres habillent le paysage pour notre plus grand […]
Le calme revenu, je croyais qu’ils avaient finalement changé d’adresse. La semaine dernière, il y avait grande agitation dans le rosier ‘Bajazzo’ qui grimpe sur le pilier de la terrasse. Deux chardonnerets élégants faisaient équipe pour y construire leur nid : à chacun son tour (il me semble), l’un se postait sur une branche du grand hêtre pleureur pour surveiller les lieux pendant que l’autre ajoutait son brin à l’édifice…
Il est là, au milieu des branches et de la photo, en plein travail.
…et peut-être quelques poils de chat que je dépose au pied des arbustes. Ce matin, plus un mouvement mais… un chardonneret sur le petit nid caché dans l’enchevêtrement des branches du rosier.
Invisible depuis le jardin, à peine soupçonnable depuis la maison, interdiction est cependant décrétée de passer par la terrasse jusqu’à l’éclosion et l’envol des oisillons. Deux à trois semaines semble-t-il.
Les rosiers m’auraient-ils entendue ? Je les ai prévenus en les taillant (très sévèrement) à la fin de l’hiver : ce serait probablement leur dernier été. Couper et ramasser chaque matin les feuilles tachées de noir, les pulvériser tous les quinze jours contre les maladies cryptogamiques, c’est une souffrance pour la jardinière comme pour le rosier.
Et voilà qu’ils n’ont jamais été aussi généreux…
Dans les carrés du « jardin des moines », Gertrude Jekill et une inconnue d’un beau rose magenta ont retrouvé une belle santé, sans doute sous l’effet des pluies printanières.
Au pied de la maison, les rosiers arbustifs ‘Pat Austin’ reprennent de la consistance…
…ainsi que ‘Michel Serrault’. Mais les rosiers ‘Lenôtre’, ‘Queen Elizabeth’ et quelques autres commencent à donner des signes inquiétants. Alors, à moins de leur trouver un refuge, ils seront sacrifiés et remplacés par des rosiers ADR…
ADR (Anerkannte Deutsche Rose), c’est le label qui récompense les variétés les plus résistantes, les plus floribondes, les plus rustiques, sans aucun traitement préventif ou curatif. Et notre rosier ‘Bajazzo’ de Kordes démontre cette année encore que le label est bien fiable. Seul soin : soutenir les branches trop lourdement chargées de fleurs.
Mais il reste un mystère…
Comment expliquer que ces deux vieux rosiers « abandonnés » dans la rocaille sous les épicéas se portent aussi bien ? Théoriquement, ils ne devraient pas vivre là…
Nos rosiers Bajazzo plantés à l’automne 2017 ont démarré timidement l’été dernier mais cette année, ils ont eu une floraison explosive en juin. Et voilà qu’ils remettent cela en août !