« Compagne d’hommes innocents et paisibles, la bergeronnette semble avoir pour notre espèce ce penchant qui rapprocherait de nous la plupart des animaux, s’ils n’étaient repoussés par notre barbarie. » Buffon, « Histoire naturelle des oiseaux ».


Quand fleurissent les anémones sauvages et que l’ail des ours tapisse le sous-bois, c’est l’heure du retour de la bergeronnette grise. L’oiseau le plus agile, le plus gracieux, le plus drôle. Aussi familier que le rouge-gorge, il s’approche de son pas de petit soldat avant de décoller à la verticale et de se lancer dans des loopings spectaculaires pour attraper les insectes.

Les bergeronnettes arrivaient en meute il y a à peine six ans. Cette année, comme l’an dernier, nous n’avons qu’un seul couple qui nous est revenu. Espérons que le grand calme qui ralentit le monde protégera une nombreuse progéniture…
J’adore cet oiseau. Mais combien ont disparu de nos jardins ? Merci pour ce partage.
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Merci Jean Claude de partager mon affection et mon inquiétude pour ce merveilleux petit oiseau. Si seulement, on pouvait les aider à se multiplier…
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Il faut cultiver des plantes qui les attirent et laisser son jardin à l’état sauvage en le cultivant comme une forêt. C’est ce que j’essaies de faire.
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Ici, elles ont tout ce qu’il faut, elles sont en lisière de forêt, dans un jardin 100% bio, avec un ruisseau où elles s’amusent beaucoup. Il paraît qu’elles font deux nichées par an. Alors on espère voir éclore beaucoup de petites bergeronnettes…
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Effectivement elles doivent bien se plaire. C’est pourquoi dans un jardin potager il ne faut pas hésiter à laisser 2 ou 3 carrés à l’état sauvage.
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Très joli ☺️
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De voir tout cet ail des ours me donne envie d’un petit pesto… Miam 🙂
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Oui, il y a de quoi faire : espuma et pesto et, pour le congélateur, beurre et soupes.
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