Il était six heures du matin. Pas un nuage, pas une trace d’avion dans le ciel, juste les derniers éclats d’un quartier de lune . Une légère brise avant la chaleur. Au ras de l’étang, soudain j’ai vu un éclair bleu et or, un large cercle éblouissant à la surface de l’eau… et le martin-pêcheur s’est envolé dans la forêt. Emergeant des feuilles de nénuphars, une famille de colverts a traversé l’étang avant de se cacher entre les graminées. « La forêt chantait, le soleil brillait… je regardais le bleu du ciel et j’étais bien ».

Il était cinq heures du matin
On avançait dans les marais
Couverts de brume
J’avais mon fusil dans les mains
Un passereau prenait au loin
De l’altitude
Les chiens pressés marchaient devant
Dans les roseaux
Par dessus l’étang
Soudain j’ai vu
Passer les oies sauvages
Elles s’en allaient
Vers le midi
La Méditerranée
Un vol de perdreaux
Par dessus les champs
Montait dans les nuages
La forêt chantait
Le soleil brillait
Au bout des marécages
Avec mon fusil dans les mains
Au fond de moi je me sentais
Un peu coupable
Alors je suis parti tout seul
J’ai emmené mon épagneul
En promenade
Je regardais
Le bleu du ciel
Et j’étais bien
Et tous ces oiseaux
Qui étaient si bien
Là-haut dans les nuages
J’aurais bien aimé les accompagner
Au bout de leur voyage
Michel Delpech, « Le chasseur »
Bon jour Danielle,
Au fil du temps, je prends de plus en plus « goût » à cette nature, étrangement …
Et cette chanson de Delpech … 🙂
Bonne journée à toi.
Max-Louis
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Max-Louis ! Je suis heureuse de partager ce « goût » de la nature. D’autant plus avec quelqu’un à qui il semble « étranger ». Mais déjà, en écoutant la chanson de Delpech, on ne peut pas résister à l’appel de la forêt et des oiseaux… Belle journée ! Danielle
J’aimeAimé par 1 personne