Yuki-zuri

Japon : pays de toutes les nuances du bois, de la mousse, du thé amer et de ces grosses flutes de bambou dans lesquelles on engouffre l’air par litres pour obtenir cette note basse et tremblante d’une mélancolie qui en dit long sur le pays.

Nicolas Bouvier, « Le vide et le plein. Carnets du Japon 1964-1970) ». Merci à Bouche à Oreilles pour cette découverte.

Arriverons-nous un jour à comprendre ce pays ? Et les Japonais, si polis, si réservés, comment nous perçoivent ils ? Ils se passionnent pour l’Ecole de Nancy et les subtilités de l’art d’Emile Gallé. Sont-ils touchés par un exotisme aux échos japonisants ou trouvent-ils dans son travail du verre des nuances qui nous échappent ?

Entre Nancy et Kanazawa, c’est un immense herbier de verre et de cristal qui scelle la gémellité des deux villes . Et l’amour des jardins. Les jardins Kenrokuen conçus au XVIIème siècle sont considérés comme l’une des merveilles du Japon. Soumis à de grandes variations climatiques, on y protège les arbres de grands paraneiges, un réseau de cordes plantées autour de l’arbre pour dresser un cône protecteur.

Jardin éphémère, pace Stanislas, Nancy octobre 2023

14 Replies to “Yuki-zuri”

      1. Peut-être que la musique occidentale est basée sur les harmonies les plus « naturelles » (j’ai toujours en tête d’écrire un jour quelque chose sur cette notion d’harmonie naturelle [cf. Rameau]), qui fait que ces harmonies sont universelles, et donc compréhensibles et appréhensibles par tous !

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  1. Bonjour Danielle ! Contente que tu aies apprécié « le vide et le plein » de Nicolas Bouvier ! Merci pour le lien 🙂 Je ne connaissais pas les paraneiges, là aussi on dirait que c’est l’art du vide et du plein. Très respectueux de la nature, les japonais. Bonne journée à toi 🙂

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