De canicule en sécheresse, le rêve de voir un jour fleurir une vallée d’azalées et de rhododendrons le long du ruisseau s’était bien rabougri. Côté jardin, dans le creux de la pente, ils prospèrent plus que de raison, étouffant leurs voisins hydrangéas.

Côté forêt, ils vivotaient à moins qu’ils n’aient déjà succombé. Et voilà qu’un hiver et un printemps de pluie ont redonné vie au rêve. Ou aux illusions…














