La déposition des géants

Il n’aura fallu que quelques mois aux scolytes, petits coléoptères particulièrement ravageurs, pour tuer nos épicéas. Quelques mois et quelques canicules. Ces épicéas, du haut de leurs trente mètres, nous protégeaient des vents d’Est…

…et nous pompaient chacun quelque 300 litres d’eau par jour. On se console en pensant aux 3000 litres d’eau, puisqu’ils étaient dix, qui redonneront vie chaque jour à notre jardin.

Les effets sont déjà visibles sur le talus, qui était encore à l’ombre des épicéas jusqu’à hier, où les pervenches et les vivaces de printemps ont pris des proportions spectaculaires.

19 Replies to “La déposition des géants”

  1. c’était ceux de l’entrée du jardin? si c’est le cas, oui ça doit changer le paysage….
    spectaculaire cette grue!!!
    c’est toujours un deuil à faire quand on coupe des arbres…. puis la vie reprend mais autrement
    grosses bises, Danielle

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    1. Oui, notre allée si protectrice est désormais ouverte aux vents et au soleil. On se sent tout démunis. Mais on se dit que c’est notre part de travail d’adaptation au changement climatique. Et si l’allée a perdu de son charme, le reste du jardin sera bien plus beau que l’an dernier pour les portes ouvertes. On vous attend et on vous embrasse 💚🌹🌼

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    1. Il y a surtout une leçon d’équilibre écologique à assimiler : l’épicéa n’est plus adapté aux régions de plaine, la diversité des espèces sur une même parcelle est la meilleure des préventions aux ravageurs. En attendant que notre allée reprenne forme, nous sommes en deuil…

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      1. On est en pleine réflexion sur la « reconstruction » de notre allée. On voudrait y planter différentes essences d’arbres. Dont les racines parviennent à s’installer entre les racines des épicéas restées dans le sol. Des essences qui poussent vite car on est évidemment impatients. Pas facile…

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  2. Oh ça a dû faire mal de se débarrasser de ces arbres mais si le reste du jardin se porte mieux tant mieux. Les photos de l’opération sont impressionnantes. Maintenant on est obligé de revoir son attitude vers le jardin avec le changement climatique et ce n’est pa stoujours très facile. Bon weekend Danielle

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    1. Heureusement, Judith, ce printemps est particulièrement généreux pour la végétation. La bonne santé des plantations adoucit le choc et le vide laissé par ces beaux arbres. Comme tu dis, le jardin nous force à voir la réalité… Bon dimanche au jardin ! Danielle

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  3. Bonjour Danielle,
    Peut-être un mal pour un bien ? Espérons-le !
    Actuellement je suis dans la lecture de Colette, « Sido », et elle évoque justement sa mère, très proche de la nature, qui redoutait particulièrement le vent venu de l’Est. Ce sont de très belles pages et ton article m’y fait penser.
    Bonne journée à toi !

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    1. Merci Marie-Anne de ce beau compliment ! Que mon jardin puisse évoquer les pages de Colette me touche beaucoup car elle est une source d’inspiration constante. Pas tant dans le dessin ou le choix des plantations que dans l’éveil à toutes les sensations qu’il procure, les parfums en particulier, qu’elle sait décrire comme personne.
      Maintenant il nous reste à inventer un nouveau rempart végétal aux vents d’Est.
      Bonne semaine ! Danielle

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    1. Ca fait très mal et ça fait très nu. Des rhododendrons se retrouvent en plein soleil ! Heureusement, comme chez toi, le printemps et la pluie ont ravivé la végétation comme jamais. J’ai vu que tes petits érables renaissent eux aussi ! Amitiés, Danielle

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