Rouge brasier

La forêt vosgienne flambera-t-elle comme une torche australienne ? Il aura suffi d’un hiver pluvieux pour oublier le dépérissement des sapins, des hêtres ou des frênes, les scolytes, les chenilles processionnaires et autres parasites. C’est sûr qu’il y a plus urgent que la crise sanitaire qui décime la forêt…

Liquidambar ou copalme d’Amérique

La forêt flambera-t-elle ou prendra-t-elle les belles couleurs du liquidambar ? En automne 2020, l’ONF a créé un « sylvatum » à Monthureux-sur Saône, au coeur de la forêt de Darney. Une parcelle conçue comme une mosaïque d’une quarantaine d’essences variées qui se protègent les unes les autres. Parmi ces essences plus résistantes à la sécheresse : le pin maritime, le pin d’Alep, le chêne sessile, le chêne méditerranéen ou chêne vert, le cèdre de l’Atlas, le robinier faux acacia… et le liquidambar flamboyant en automne.

20 Replies to “Rouge brasier”

  1. Longue vie aux magnifiques forêts vosgiennes. Il est vrai que l’ONF fait un travail remarquable depuis plusieurs année pour préserver ces forêts fragilisées par les changements climatiques.
    Félicitation à eux.
    Je te souhaite un bon week-end

    Ben

    Aimé par 1 personne

  2. c’est assez fou de se dire que dans notre « nord » (que ce soit la Belgique ou les Vosges ;-)) on doit de plus en plus penser à planter des variétés résistantes à la sécheresse et aux maladies qui ravagent nos arbres… dans ma rue, le liquidambar a remplacé les plantations « traditionnelles » depuis un certain temps, c’est beau à l’automne, c’est sûr, mis ça ne m’empêche pas de m’inquiéter 😉

    J’aime

    1. Et quand nos forêts seront peuplées de chênes méditerranéens et de pins maritimes, à quoi ressembleront les forêts méridionales ?
      Une rue bordée de liquidambars ? Je vois que la Belgique est, une fois de plus, en avance sur ses voisins… 😉

      J’aime

  3. j’ai lu l’article que tu as mis en lien (j’ai vu que la haute-marne y était citée) et pour ma part, la question que je me pose, notamment pour mon département, c’est le pourquoi du déboisement massif des forêts haut-marnaises pour les besoins en bois des nouvelles méthodes de chauffage car la plupart du temps, ces immenses parcelles deviennent des champs agricoles mais pas de reboisement…
    paradoxalement, le sud de la haute-marne où je vis est devenu ‘parc national de forêts’ et seul le cœur du parc ne sera pas touché (http://www.forets-parcnational.fr/fr
    en tout cas, merci d’avoir attiré notre regard sur ces problématiques qui, à mon sens, sont bien plus cruciales que la ‘crise’ sanitaire…
    bises, Danielle

    Aimé par 1 personne

    1. Moi aussi, j’ai des doutes sur la politique forestière. Théoriquement, il est interdit de déboiser sans reboiser. Mais je crains que, comme pour les permis de construire, il y ait de « petits arrangements entre amis ». Je m’accroche aux initiatives de diversification des essences reboisées pour garder le moral. Mais cela semble une goutte d’eau sur l’incendie alimenté les aides aux compagnies aériennes ou maritimes… Mais, en bon petit colibri, je resterai fidèle à Pierre Rahbi… Merci à toi Malyloup !

      J’aime

  4. Je me suis intéressée tout de suite aux essences résistantes à la sécheresse pour replanter mon bois.
    J’ai tenté un chêne vert bien qu’il fasse plus froid ici, et on a pas mal de robiniers ici alors j’en ai aussi planté un, en plus c’est un très bon bois pour faire des piquets. Le liquidambar est très joli.
    Bonne soirée

    Aimé par 1 personne

    1. Chère Cindy, tu as quelques longueurs d’avance sur bien des propriétaires de forêts, privées et même publiques ! A en croire les experts du Patrimoine forestier de Nancy, tu devrais être récompensée de tes choix et de tes efforts. Amitiés, Danielle

      J’aime

  5. Il est urgent de sensibiliser les générations à venir pour qu’elles ne commettent plus nos erreurs ! dans le midi se rajoute la pyromanie involontaire ou pas, les collines ont des allures de maquis après la disparition incendiaire de nos pins 😦

    Aimé par 1 personne

    1. Pardonne-moi, Gibulène, mais le mot « sensibiliser » commence à m’irriter. Quand je vois l’état de nos paysages et de la faune qui s’y raréfie, je suis tentée par les politiques écolo-autoritaires… Mais j’espère que les collines provençales diversifient elles aussi leur reboisement ! Amitiés, Danielle 🌲🍁🌳

      Aimé par 1 personne

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :