Une nuit de pluie — inespérée — et la vie renaît. Une brume matinale s’étire à l’orée de la forêt. Les grenouilles qui se faisaient silencieuses lâchent quelques timides coassements. Le martin-pêcheur ne sait plus où donner du bec. Les pics redoublent d’activité… et le héron refuse toujours de se laisser photographier.

La pelouse commence déjà à reverdir et des plantes qu’on croyait moribondes se redressent. Mais le rebond le plus glorieux est celui des rosiers (à condition de ne pas regarder le feuillage).

Rosier ? Rosier Gertrud Jekill

Que d’images magnifiques ! On peut s’appeler demain ? Bises Elisabeth
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A demain ! Et j’attends les images de Normandie! Bises, Danielle
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Que c’est beau!!!!!
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Bonjour à vous ! Les hérons sont ainsi… Ils ne se laissent suivre ni saisir, malgré leur allure débonnaire. Des poètes, vous dis-je ! C’est en tout cas ainsi que je les ai toujours perçus, et aimés. Votre première photo est sublime. Elle me renvoie à une part essentielle de moi, un ailleurs et un autrefois douloureusement éloignés… Un ailleurs peuplé de hérons solitaires et fraternels. Je reviendrai en vos parages fleuris avec grand plaisir, c’est certain !
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Merci, ami des hérons et pardon pour cette réponse tardive. La rentrée est mouvementée. Je partage votre amour des hérons, même s’ils me laissent frustrée de ne pouvoir mieux les observer alors qu’ils se posent sur « mon » territoire. Le héron est un oiseau plein de poésie, d’élégance et de magnifique mépris pour notre engeance.
Je serai heureuse de vous revoir dans mon jardin, côté fleuri comme côté sauvage.
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Votre écriture est belle, vous avez une manière très élégante de décrire toutes les beautés qui vous entoure, avec émotion, sensibilité et sincérité
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Merci Corinne. Il faut dire que la nature qui m’entoure est très « inspirante ». Comment peut-on y être indifférent, c’est une question qui me préoccupe car je crois que c’est la source de bien des maux…
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