Résilience

Une nuit de pluie — inespérée — et la vie renaît. Une brume matinale s’étire à l’orée de la forêt. Les grenouilles qui se faisaient silencieuses lâchent quelques timides coassements. Le martin-pêcheur ne sait plus où donner du bec. Les pics redoublent d’activité… et le héron refuse toujours de se laisser photographier.

Orée de forêt entre Vittel et Darney

La pelouse commence déjà à reverdir et des plantes qu’on croyait moribondes se redressent. Mais le rebond le plus glorieux est celui des rosiers (à condition de ne pas regarder le feuillage).

Rosier Queen Elisabeth ?
Rosier grimpant André LeNôtre

7 Replies to “Résilience”

  1. Bonjour à vous ! Les hérons sont ainsi… Ils ne se laissent suivre ni saisir, malgré leur allure débonnaire. Des poètes, vous dis-je ! C’est en tout cas ainsi que je les ai toujours perçus, et aimés. Votre première photo est sublime. Elle me renvoie à une part essentielle de moi, un ailleurs et un autrefois douloureusement éloignés… Un ailleurs peuplé de hérons solitaires et fraternels. Je reviendrai en vos parages fleuris avec grand plaisir, c’est certain !

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    1. Merci, ami des hérons et pardon pour cette réponse tardive. La rentrée est mouvementée. Je partage votre amour des hérons, même s’ils me laissent frustrée de ne pouvoir mieux les observer alors qu’ils se posent sur « mon » territoire. Le héron est un oiseau plein de poésie, d’élégance et de magnifique mépris pour notre engeance.
      Je serai heureuse de vous revoir dans mon jardin, côté fleuri comme côté sauvage.

      Aimé par 1 personne

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