Confluence Bridge

Ca s’est passé le 6 février. Une nuit de pluie a suffi pour transformer le coteau forestier en torrent. Et pour disloquer le petit pont du bout du jardin. au confluent des deux ruisseaux qui nous viennent de la forêt. Mais ce n’est pas le débit de l’eau qui a été fatale.

En une journée, les eaux se sont calmées et l’état des lieux a révélé les responsables du sinistre. Les jeunes hêtres de la berge, fragilisés par des années de sécheresse, ont été achevés par l’humidité de cet hiver. Effondrement et démembrement. Troncs et branches portés par les flots se sont acharnés sur le pauvre petit pont.

Déconstruction, reconstruction, l’avantage de faire table rase, c’est qu’on peut rebâtir sur de meilleures bases. John, fort de l’expérience de son premier ouvrage, a commencé par déplacer le petit pont pour en réduire la portée.

Reste maintenant à renforcer les berges de grosses pierres et à y repiquer des plantes aux racines solides…

41 Replies to “Confluence Bridge”

    1. Merci Fatima ! Oui, je crains moi aussi que nous ne soyons pas au bout de nos surprises météorologiques. On apprend, on s’adapte mais que nous réserve l’avenir ??? En attendant, savourons la beauté de nos jardins. Bonne journée au soleil !

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    1. Bonjour Serge, bienvenue dans notre jardin ! C’est sûr que les haies (encore relativement préservées dans les Vosges) sont la meilleure des préventions. Pour ce qui est de notre jardin en orée de forêt et très proche de la ligne de partage des eaux (nous sommes côté Saône !), le ruissellement se fait en toute harmonie avec le relief et le terrain. La grande menace, c’est la sécheresse et la hausse des températures. Les arbres sont de plus en plus fragilisés quand ils ne sont pas déjà tombés…
      A bientôt pour un billet sur la source de la Saône ! Danielle

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    1. Chère Malyloup, par les temps qui courent, les intempéries font l’effet de facéties météo plutôt que de catastrophes. Du moins pour nous qui ne vivons pas des cultures… Et les eaux déchaînées sont si belles. Merci à toi, amitiés, Danielle

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  1. Très joli, le petit pont de bois !
    Quand nous avons acheté notre actuelle maison, il y avait au milieu du (relativement petit) jardin un grand sapin (> 10m), un peu seul. Vu le dérèglement climatique en cours, nous avons décidé de le faire couper.
    Lors de la tempête de février, notre prunier (< 3m) est tombé, heureusement pas sur la maison. Je n'ose même pas imaginer ce qu'eût été la chute du sapin sur notre maison.
    Bonne soirée, Danielle.

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    1. Merci Jean-Louis ! J’imagine l’angoisse rétrospective à la chute du prunier ! Nous avons une allée de très grands sapins et ils nous inquiètent aussi mais nous espérons qu’ils sont solidaires pour résister aux tempêtes. On croise les doigts. Où se trouve ton jardin ?

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      1. Nous sommes peut-être de lointains cousins, mon grand-père était de Warneton (côté Belgique). Je garde un bon souvenir de Lille même si la ville doit être beaucoup plus belle aujourd’hui… Amitiés, Danielle

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  2. Il est réussi! Le premier n’aura pas vécu longtemps le pauvre. J’imagine que les berges peuvent vite s’effondrer sans des racines de plantes, vous mettez quelles types de plantes?
    Bravo pour cet ouvrage! Bonne soirée

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    1. Non, non, le premier pont, reconstruit l’année dernière se porte très bien. Il est suspendu beaucoup plus haut par rapport à la surface des « hautes eaux », sur des berges de rochers. Celui-ci est « posé » sur des berges de terre et de roches. D’un côté, la berge est bien maintenue par les racines de grands arbres, hêtres et charmes. De l’autre côté, on l’a renforcée par un mur de roches et juste derrière, je dois encore trouver des arbustes aux racines profondes… Merci de tes encouragements, Cindy !

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  3. Bonjour Daniele. Vous avez la sagesse de repenser la nature et votre collaboration avec elle. Faire d’une tristesse une opportunité, réfléchir et reconstruire. J’attends tes photos l’année prochaine quand le petit pont de John aura pris sa place dans une profusion de verdure et de couleurs….

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    1. Bonjour la dame aux ânes ! Oui, la nature nous force à apprendre de nos échecs. Moi aussi, je suis impatiente de voir le petit pont dans un décor verdoyant. En attendant, j’imagine les ânes au milieu des vergers en fleurs…

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    1. Quand on vit dans les bois, on devient très compréhensifs vis-à-vis de la nature. Si le pont s’est disloqué, c’est à cause des arbres de la berge, arbres fragilisés par le climat, climat dérèglé à cause de nous ! Merci pour les encouragements ! Danielle

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