« La nature a horreur du vide »… Non, ce n’est pas un jardinier qui l’a énoncé, même si le jardinier le constate tous les jours. A l’abri des grands épicéas, le talus du bas du jardin était devenu un fouillis de cotonéasters, de millepertuis, de mahonias et de rosiers buissonnants. Débroussaillage, élagage et arrachage l’automne dernier. Et ce printemps, le terrain était déjà réinvesti.

Les grands pavots d’Orient se sont étalées tout le long des marches de pierre de la rocaille. Leurs grandes corolles de papier de soie qui semblent si fragiles ont résisté aux averses et aux orages et leurs hautes tiges n’ont pas flanché.



Les énormes fleurs du Papaver Orientale Princesse Victoria Louise ont un coeur d’étamines noir bleuté et de belles macules sombres à la base des pétales. Et la grande qualité de résister à tout : la sécheresse, la chaleur, le sol pauvre et, si le sol est bien drainé, la pluie et le vent.
Salut Danielle,
J’aime beaucoup cette plante, c’est une belle vivace qui demande peu de soins et qui apporte de belles touches de couleurs au jardin. Il existe une variété saumon que j’apprécie également beaucoup.
Je te souhaite une belle journée
Ben
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Bonjour Ben,
J’aime ces Victoria Louise mais j’aimerais varier les couleurs. Je me demande ce qu’il se passera si j’en sème d’autres car, visiblement, ce sont elles qui décident de l’endroit où elles s’épanouissent…
Belle journée, Danielle
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C’est une très belle fleur et d’une couleur rouge assez subtile ! Et puis Colette en a très bien parlé dans son livre « pour un herbier ». Bonne journée Danielle !
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Oh merci Marie-Anne, je vais aller relire Colette ! On ne pourra jamais égaler son art de parler des fleurs. Belle journée, Danielle
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Ils sont beaux. J’en avais planté chez moi mais ils devenaient tout jaune et ont fini par disparaitre.
Je ne sais pas si c’est une maladie ou si l’emplacement n’allait pas.
Bonne journée
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Bonjour Cindy ! Heureuse de te retrouver car je ne suis pas sûre que tu aies trouvé trace de ma dernière visite dans ton jardin (c’est compliqué de passer de WP à blogspot !). Je vois encore ton couple d’orvets ! Impressionnant, comme ton sarracenia. Et bravo pour le mini-bar, très accueillant !
Quant aux pavots, ça m’étonne que tu n’aies pas réussi car ils ne demandent aucun soin. Ils se ressèment spontanément dans une terre vraiment ingrate. Ca vaudrait la peine de réessayer à un autre endroit… Belle journée, Danielle
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ce sont de véritables splendeurs!
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L’air fragile, et pourtant si résistant d’après les commentaires ; tu sais Danielle combien je suis ignorante sur le sujet, simplement j’admire, et j’apprends. Pavot, le mot est ambigu! le coeur demande à être approché. Merci pour toutes ces indications, ces photos. Bonne journée. Renée
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Pavot, mot ambigu ? Une chose est sûre : il mérite d’être observé de près : ses pétales si légers cachent un coeur éclatant de puissance.
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Leur couleur, leur texture, à la fois de l’allure et de la légèreté – j’adore. Merci pour ces belles photos.
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L’affreux type qui a construit sa maison dans mon jardin a ravagé le terrain pour ça. Seuls les pavots ont survécu, mais ils ne vont pas rester longtemps car il va dérouler de la pelouse. J’ai en projet de passer discrètement derrière le grillage et d’en cueillir un ou deux avant massacre complet. Ce sont je crois des pavots à fleur de pivoine, ils sont très gros et très serrés. Je ferai sécher les graines dans l’espoir de les semer ailleurs.
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Oh le sagouin ! Mais avec des graines, il y a bon espoir de donner une descendance à ces beaux pavots ! Ils ne demandent qu’à se reproduire. Enfin, je parle des pavots d’Orient. Les pavots à fleur de pivoine, je n’en ai pas l’expérience. Ils sont spectaculaires. Tu m’as donné envie d’en semer moi aussi… Bonne chance pour « l’ailleurs » !
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