La belle saison

Peut-être l’avions-nous oublié : le vert est la plus précieuse des couleurs. Avec le retour de la pluie, le retour des beaux jours : parfums d’herbes mouillées et de champignons, couleurs qui se bousculent, fleurs qui s’ébouriffent d’impatience, murmures et grondements du ruisseau, cris du martin-pêcheur. Et… le brame, « l’haleine de la nuit ».

Dans la plaine Naît un bruit. C’est l’haleine De la nuit. Elle brame Comme une âme Qu’une flamme Toujours suit.

Les Djiins, Victor Hugo

23 Replies to “La belle saison”

      1. J’avais une amie à Bruxelles qui avait dû suivre son mari en Colombie. Vie de luxe mais déprimante au dernier degré : au bout de trois ans, elle n’en pouvait plus de vivre un éternel été.

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      2. ah oui l’été perpétuel, la chaleur tout le temps, ça me tuerait 😉
        (comme ces pays du Golfe où les gens (aisés) vivent perpétuellement dans des lieux fermés, avec l’air conditionné, le cauchemar!)

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  1. La rose jaune est la reine ! Sur mon jardin suspendu, un peu de blanc çà et là (lychnis, anémones), le mauve des brachycomes dans leur panier, les fleurs roses des dipladénias qui vont encore fleurir un bon moment. On les remarque davantage dans tout ce vert qui fait plaisir à voir, après la sécheresse.

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    1. Chère Tania, j’admire la diversité de ce jardin suspendu ! C’est un exploit car j’imagine qu’il est encore plus exposé aux excès de l’été. J’espère que les dipladenias trouveront un refuge pour l’hiver et refleuriront l’année prochaine. Chez moi, ils n’ont pas résisté à l’hiver dans la grange… Bon dimanche !

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      1. Il a fallu beaucoup arroser cet été (l’eau de rinçage récupérée n’a pas suffi) et je privilégie dorénavant des plantes moins soiffardes.
        Dès que la nuit passe sous les quatre degrés, les deux dipladénias rentrent dans l’appartement jusqu’à l’année suivante, oui – je les garde depuis des années. Bonne après-midi.

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  2. Le croiras-tu, cela m’émeut de voir le vert s’imposer de nouveau. Et à te lire, je sens l’odeur du mouillé, et cela me ramène à l’Afrique, après la pluie, la terre mouillée qui exhale une odeur dont on ne se défait jamais. Du moins c’est mon cas. Douce nostalgie. Merci Danielle

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    1. Je te crois ! L’automne est une saison tellement luxuriante qu’elle doit réveiller des sensations vécues dans la nature africaine. En mode mineur sans doute, nos arbres, nos champignons, nos cerfs doivent paraître un peu fades quand on a connu le vrai monde sauvage…
      Cependant, c’est très beau une promenade en forêt sous la pluie ! J’espère que tu as l’occasion d’aller en humer les parfums ! Amitiés, Danielle

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