Dilemmes du jardinier

Elles sont plus fortes que tout, les sauvages de la forêt. Les bugles rampantes se disputent le terrain avec les fraises sauvages. Les lysimaques ciliata Fire Cracker parviennent à émerger (elles aussi sont envahissantes) mais les saxifrages et les phlox sauront-ils s’imposer ?

Au bord de la forêt, les silènes dioïques, joliment appelées compagnons rouges et compagnons blancs se battent avec les myosotis, les primevères sauvages et les euphorbes des bois. Arracher ? éclaircir ? Laisser faire la nature, sachant que dans quelques semaines, tout cela n’aura plus du tout la même allure ?

21 Replies to “Dilemmes du jardinier”

  1. Bonjour!
    Je ne sais pas si ce sont des questions rhétoriques, mais le choix te revient, si on essaie de sortir de l’idéalisme, c’est toujours une lutte contre la nature quand on possède un terrain et on est toujours amené à devoir contrôler certains éléments, sinon la nature choisira pour nous et le résultat ne sera pas forcément arrangeant…! Tout comme les oiseaux qui éparpillent des noyaux, si on laisse faire on se retrouve avec n’importe quel arbre qui viendrait à pousser n’importe où… je ne pense pas que l’on doivent laisser faire non plus… Tout dépend de ce que tu veux toi?

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    1. Non, ce n’est pas seulement de la rhétorique. Je sais que je vais devoir arracher sinon c’est la forêt qui reprend le pouvoir. Mais, à chaque fois, je me sens un peu coupable de défaire le travail des oiseaux avec les « graines de verdure »… Bonne journée !

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  2. Coucou Danielle, Voilà une question que je me suis souvent posée ces derniers jours… Entre la taille du jardin décidément bien trop vaste pour moi et la force de la nature qui ne cesse de m’imposer ces herbes sauvages dont je voulais pas forcément… Je te livre ma décision : j’ai décidé d’aller au plus simple afin de m’épargner une lutte incessante. Mon potager sera désherbé bien entendu, parce que j’ai besoin de sa nudité pour y faire pousser légumes, annuelles et Dahlias. Pour les massifs près de la maison, je plante des vivaces couvre sol pour m’épargner un désherbage qui ne sert à rien vu la vitesse à laquelle les herbes poussent avec l’air humide de la région. Pendant l’hiver je laisse tout en place afin que mes plantes occupent toujours l’espace. Pour le reste, plus je m’éloigne de la maison, plus je laisse faire la nature. Après tout, on y trouve de jolies sauvageonnes qui se succèdent. Et si je veux vraiment planter, je choisis des arbres ou des arbustes. J’ai bien tenté des plantations sous les grands chênes en lisière de forêt, mais si les plantes choisies ne s’imposent pas, je ne pourrai pas lutter contre les fougères, les ajoncs, le lierre, le chèvrefeuille, la bruyère… Bonne réflexion ! Et j’espère que tu nous donneras ton verdict 😉

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    1. Bonjour Estelle, je vois que nous avons adopté plus ou moins la même stratégie. Moi aussi, je lâche du lest au fur et à mesure que je m’éloigne de la maison. Mais il faut tout de même garder le contrôle sinon c’est la submersion. Et puis, une fois fanées, les sauvageonnes ne sont plus jolies du tout. J’ai donc pris la résolution de ne plus planter que des arbustes. Au risque de les voir ronger par les racines par les campagnols amphibies : ils m’ont mangé, entre autres, mon magnifique hydrangea Invincibelle ! J’espère que peu à peu j’arriverai à sélectionner des arbustes adaptés au climat, au terrain et aux bêtes qui s’y ébattent.
      A suivre, amitiés, Danielle

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  3. Bonjour Danielle, la nature fait bien les choses du moins en règle générale. Cependant, les espèces végétales très vigoureuses et invasives prendront toujours le dessus sur les espèces au développement plus sobre. Pour ma part, j’arrache de la pervenche chaque année sans qu’elle ne perde de sa vigueur. Si je la laissais aller comme bon lui semble, je finirais par n’avoir plus que de la pervenche, j’ai donc fait le choix de les contenir.
    Les décisions sont parfois compliquées à prendre, mais il faut savoir ce que l’on souhaite.
    Bien à toi

    Ben

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    1. Eh oui, Ben, j’oubliais la pervenche ! En effet, j’en avais planté dans les massifs comme plante tapissante en charge d’étouffer les mauvaises herbes. Erreur ! Elle étouffe tout et je dois l’arracher… Oui, c’est compliqué de trouver l’équilibre. Amitiés, Danielle

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  4. C’est difficile comme choix, je laisse les sauvages par endroits et essai de garder mes coins plantés plus propre mais j’ai toujours une petite sauvage qui se met au milieu lol, bon au moins elles se débrouillent seules. A cette époque c’est joli mais après avec le sec ça prend une autre tête, à suivre! Bonne soirée

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    1. Oui, c’est le problème, les parterres de sauvages fanées. Le travail de nettoyage est fastidieux. Et après, les parterres sont tout tristes. C’est pourquoi, comme Estelle, je vais multiplier les arbustes… Bonne journée !

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  5. Je comprends ton dilemme, parfois j’ai du mal à toucher à l’œuvre de la nature. Certaines envahisseuses me rendent service et restent sont faciles à canaliser. Cependant, il y a des spécimens pour lesquels je n’ai aucune pitié comme le liseron qui étouffe tout sur son passage sans état d’âme et devient invasif chez moi. Pourtant j’aime beaucoup ses trompettes blanc lavé de rose. Comme tout le monde, je soigne certains massifs (devant la maison 😉 ) et je laisse quelques endroits plus sauvages pour m’épargner un travail inutile.
    Ton champ de sauvageonnes est plein de fraîcheur et bien joli!
    A bientôt.

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  6. Moi aussi, j’admire le liseron, mais c’est une beauté fatale ! J’ai appris à les repérer dès qu’elles pointent le nez hors du sol. Mais elles auront toujours le dernier mot ! Quand tu dis que tu laisses des coins plus sauvages, il me semble que tu sais bien organiser l’harmonie et l’équilibre dans ton jardin. Belle journée ! Danielle

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  7. Question difficile. J’aime beaucoup que le jardin ait un aspect naturel et je laisse beaucoup trop de plantes se ressemer et comme elles étouffent les autres je finis par m’énerver et j’arrache. Les vrais sauvageons je laisse quand ils sont dans des coins plus éloignés de la maison. Belle soirée Danielle

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